mardi 25 octobre 2011

Cafayate

23 au 25 octobre 2011

Version féminine
Nous voici à Cafayate depuis 3 jours. Jolie petite ville du Nord Ouest Argentin, entre Quebrada (= vallée étroite) et vignobles.
Nous avons traversé la Quebrada de las Conchas en vélo, 46km sous un soleil de plomb; 35degré,sans ombre ! on en a pris plein des yeux ...et pleins les fesses! Les selles de nos vélos étant de vrais sde torture. Mais ça en valait la peine sans aucun doute !!!




Dimanche 23, les élections présidentielles ont eu lieu, et sans surprise, c'est Cristina Kirshner, la présidente sortante, qui a été réélue: victoire écrasante avec plus de 53% des voies! Le second candidat n'avait que 18% ! Mieux qu'un certain de Wever...

Region vinicole oblige, j'ai gouté au vin local, le blanc de préférence, qui est la spécialité ici!  Pour m'accompagné, nous avons retrouvé Marie et Camille, 2 francaises rencontrées  à Salta.
Parmi les différences culturelles qui nous on marquées, disons quand même que les argentins adorent boire le vin rouge mélangé au coca ou limonade. On a testé, mais on préfère notre culture !

vendredi 21 octobre 2011

Salta - Cachi - Quebrada de Humahuaca

du 17 au 22 octobre 2011

version féminine
Nous sommes donc bien arrivés à Salta. Charmante ville du Nord Ouest avec sa belle place du 9 de Julio, comme il y en a une dans toutes les villes et villages. Celle-ci nous a particulierement plu avec ses nombreux arbres, dont ceux tout en fleurs mauves (patience, les photos vont suivre) et ses orangers.

Nous avons loué une voiture pour 24h, avec Gaëtan et Marie-Anne, un couple de Francais que nous avions rencontrés aux chutes d'Iguazu.  Nous sommes partis jusqu'a Cachi  "qui a du cachet ! ", ou nous avons passé la nuit au camping municipal. La route, 150km de montagnes, en passant a 3300m d'altitude, est magnifique. Après la montée, on arrive sur un haut plateau, avec la Recta TinTin, un route toute droite pendant 14km selon le routard, 18km selon le Geo Guide et 11km selon le compteur de la voiture, on traverse la reserve naturelle des Cactus, qui s'étendent a perte de vue. C'est grandiose. On arrive finalement dans le très joli village de Cachi, perché à  2200m d'altitude. Malgre le grand soleil et ciel bleu de la journée, le soir tombe, et ça caille. Le lendemain, route retour, on a rencontré tous les temps. Après le grand soleil de la veille, le ciel est tout couvert au reveil, quelques gouttes de pluie puis la drache, les grelons et la neige en arrivant a 3000m. De retour a Salta, on retrouve le soleil.

On reprend ensuite le bus, direction le nord et la Quebrada de Humahuaca, on reste au delà des 2000m. C'est tout simplement magnifique. On s'arrête a Purmamarca, un tout petit village d'un millier d'habitants, où se trouve la montagne aux 7 couleurs. C'est superbe. les qualificatifs nous manquent pour décrire ce que l'on voit. On dit au revoir a Gaëtan et Marie-Anne pour continuer nos routes chacun de notre côté.
On poursuit vers Tilcara, petite escale pour visiter le musée archéologique qui était recommandé dans notre routard, mais qui ne vaut pas forcement le détour...

On est arrivé finalement hier soir à Humahuaca, à 48h des élections presidentielles. Les affiches sont maintenant belles et bien présentes. On arrive dans une ville en fête. A chaque coin de rue on trouve un podium avec des musiciens, des partisans de chaque parti brandissant leurs couleurs politiques.Il y a des manifestations un peu partout. C'est la dernière nuit de propagande, un fameux bordel. Durant les 48h précédent les élections,  les manifestations ne sont plus autorisées. 

Aujourd'hui, nous sommes allés dans un petit village du bout du monde, comme décrit dans le routard, Iruya. En effet, apres 3h de bus collectivo dans la montagne, en passant par un col à 4000m, on arrive dans la vallée et on trouve un tout petit village a 2200m.  Encore et toujours, les paysages sont époustouflants.
Promis, on va mettre des photos.
NB: Julio Saavedra (calle salta 277) facilite la vie des touristes et nous a bien aidé, on le recommande si vous passez par là.

Version masculine 
Pas grand chose à rajouter ! Les familiers de l'Amérique latine parmi vous comprendront qu'aucune photo ne pourra refléter nos sentiments face à cette explosion de couleurs, ces paysages féériques, ces panoramas à couper le souffle... mais oui, on va essayer de se pencher un peu sur l'ajout de photos, dès qu'on prendra un peu plus de temps pour s'y consacrer...
Nous avons manifestement choisi la bonne période pour ce voyage, car c'est la basse saison pour les argentins, et il y a relativement peu de touristes. La plupart sont des français. Nous avons donc fait un bout de chemin avec Gaëtan et Marie-Anne, que nous espérons revoir à Bordeau en 2012 ! A Salta, Marie et Camille, autres sympathiques françaises, ont également partagé notre dormitorio. Sur un site archéologique à Tilcara, un chouette couple de retraités français nous a proposé de garder nos sacs à dos dans leur voiture, le temps de la visite... pas cool en effet de visiter des ruines avec 18kg sur soi par 25°C! Merci à vous !
Les argentins sont charmants et les nombreuses "mises en garde" reçues quant au vol, agression, etc nous semblent souvent exagérées. Nous restons bien entendu attentifs.
La seule réelle frayeur éprouvée jusqu'à présent vis à vis d'un autre être vivant, mis à part une panic-attack de Nath en voyant une grosse arraignée, fut aujourd'hui : un chien d'allure bien sympathique a failli me bouffer les mollets alors qu'on passait à côté de lui, sans aucun signe d'hostilité. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu peur d'un chien !

Demain, on reprend le bus vers le sud, direction Cafayate. On vous envoie plein de soleil... il y en a à profusion ici !

lundi 17 octobre 2011

Iguazu - San Ignacio - Salta




Les chutes d'Iguazu, c'est pas du pipo... on se sent déjà tout petits en évoquant la belgique à des argentins... devant les chutes, on se sent tout petits tout court ! Vous l'aurez compris, c'est grandiose, immense, super impressionnant.

Nous sommes restés 4 jours à Iguazu (du 11 au 15 octobre2011 ) dans un camping sympa, situé au dessus du Rio Parana, un énorme fleuve dont nous avions une vue exceptionnelle ! 1 jour de drache nationale ou on a pas fait grand chose, 1 deuxième jour de drache nationale où on a quand même décidé de voir les chutes (côté argentin, vue "depuis" les chutes), un autre pour les revoir du côté brésilien (vue d'ensemble) et un 4ième pour ranger nos sacs et prendre le bus pour...

San Ignacio ! Etape qui nous fut suggérée par le guide du routard qui nous accompagne, pour ses ruines d'une ancienne mission, la plus grande d'après le guide.
Le bled n'étant pas très grand, on a fait le tour, mangé un bout, admiré une fête estudiantine locale, dormi sur place et visité les ruines le lendemain matin. Sympa et agréables à visiter, mais sans plus. On a surtout envie de revoir le film "mission" qui, parait-il, retrace les évènements assez fidèlement.

Nous voici ensuite engloutis par 20 heures de bus, de 15h à 11h! Les bus argentins ici, c'est la grande classe. Pour ce trajet-ci on a même eu droit à une hôtesse... (en plus des 2 chauffeurs). La gare de bus de Buenos Aires, d'ailleurs, c'était quasi comme un mini aéroport. Au moins 75 quais tous remplis de bus et un monde fou. Mais l'organisation est bien rodée et les bus partent à l'heure...

Et nous voilà depuis ce matin à Salta, nord ouest argentin. Au programme : visites des quebradas au nord et sud de Salta, à voir si on loue une voiture avec un chouette couple de français rencontrés à Iguazu, Gaëtan et Marie-Anne.

Quelques nouvelles anecdotes/différences culturelles rencontrées (version masculine) :
- Ici on trie nulle part... c'est assez difficile de devoir jeter papier, verre, ... dans la même poubelle! Rassurez-vous, les piles usagées, on les gardera pour le tri !
- Les gaspillages énergétiques sont énormes. Pas étonnant : les combustibles sont subventionnés par le gouvernement... chez notre amie Graciela à Buenos Aires, j'ai vu sur sa facture des subventions fédérales d'environ 70%. Bref, c'est pas cher donc on gaspille !
- Ca sent bon la viande grillée partout !!
- L'équivalent du chocolat belge, ici, c'est le "dulce de leche". Une sorte de caramel local. On vous recommande particulièrement les glaces au dulce de leche... comme il doit faire dans les 28 degrés ici, autant vous dire que c'est particulièrement apprécié... (bien sûr qu'on pense à vous enfin).
- Les paysages durant les trajets en bus sont superbes. De Buenos Aires a Iguazu, ça ressemblait fort à la brousse africaine. La terre est très très rouge, et on trouve au bord des longues routes les mêmes vendeurs de fruits, babioles ou les petites habitations en tôle que l'on trouve aussi en Afrique.
Entre San Ignacio et Salta, on a traversé des marécages pendant des centaines de km. Impressionnant.
- Les fourmillières ! Quand on a traversé la brousse, on pouvait en voir des milliers en même temps dans les espaces autour de nous. Des petites butes de terre rouge, entre 0 et 1 mètre de hauteur, partout partout. Faut croire que le terrain leur est hospitalier.
- Les empanadas ! Mamma mia, quel bonheur !
- Au camping d'Iguazu, il y avait quelques perroquets, dont un qui... répondait au téléphone quand il sonnait! Sîîîî ? Digameeeeeee ?
- Les tarifs renseignés dans notre guide 2008 ne sont plus du tout à jour... pour 2011, il faut faire... X 3 !!! Aïe aïe aïe
- Il y avait aussi plein de porc-épics ! On en a pas vu un seul, mais leur cri est très très particulier...

Ah oui, on a oublié de vous dire : ici ce sont les élections fédérales le 23 octobre ! La patronne actuelle, Cristina Kirchner, ne semble pas trop trop appréciée, mais la victoire lui est manifestement acquise. Ce qui frappe surtout, c'est le peu (et c'est vraiment vraiment peu) d'affiches électorales, de campagne, de slogans, de partis dans les rues. Quand on voit comment les pancartes poussent partout en Belgique en période électorale (c'est à dire à peu près chaque année quoi), la différence est frappante.

lundi 10 octobre 2011

Direction chutes d'Iguazu

Hola todos,
Ce soir, on teste les fameux bus argentins... direction : les chutes d'Iguazu ! On vous en dira plus quand on pourra...

dimanche 9 octobre 2011

Premieres impressions

Version masculine :
Nous y voilà! Des semaines que vous pinailliez d'impatience de nous voir déguerpir, jaloux que vous êtes, et bien ça y est, on vous fout la paix... en tous cas pendant 6 mois.
Voici quelques premières impressions "sur le vif", premiers étonnements, symptômes d'une autre culture et d'un autre continent!

Buenos Aires, c'est grand, très grand. La "avenida del 9 de Julio", 2x(7+3) bandes, s'il vous plaît, serait d'ailleurs la plus large du monde. La moitié de la population argentine est concentrée dans cette mégapole. Bruxelles, à côté de ça, c'est vraiment du pipot ! Quant aux petits problèmes politico-politiques belges, je ne vous cache pas qu'ici on s'en tape d'autant plus que la Belgique est aussi connue pour un argentin que ne l'est la "dulce de leche" pour un belge. Et pourtant, la "dulce de leche", c'est une vraie institution ici, mais ça c'est une autre histoire.

Bref, nous sommes bien arrivés. Nous logons chez Graciela, amie rencontrée au Michigan lors de mon année AFS. Merci Graciela ! C'est agréable de pouvoir arriver en terrain ami, surtout au début. Voici quelques anecdotes sur nos premiers instants ici :
- premier jour, on va chercher des pesos argentins à la banque. Là une grande salle d'attente. Nous prenons le ticket 254 et on sert le ... 200 ! Même expérience en allant au ciné hier soir : nous sommes à 22h dans la file pour la séance de 22h30. A 22h40, nous avons enfin nos tickets.
- ici, le lait est conditionné en sachets mous, genre paquets de mozzarella... c'est assez curieux !
- attention, Buenos Aires n'est PAS située à côté de la mer... vous vous creusez les méninges, essayez de réviser mentalement votre géographie puis vous réalisez qu'en fait, un canal de 90km de large, ici, c'est pas considéré comme la mer, qui, elle, est à 400km s'il-vous-plaît. Non, regardez bien sur la carte, ce n'est qu'un fleuve! La "mer" du nord a du souci à se faire...

La suite du programme est encore floue. Nous allons probablement tester les bus argentins vers les chutes d'Iguazu, puis, le vent nous portera. A bientôt pour le prochain récit !


Version féminine :

j'ajoute, en vrac, parmi ces premières impressions qui nous on marquées;
- les "chhh" qui remplacent les "y" grâce au charmant accent argentin, et qui rendent mes leçons d'espagnol un peu plus compliquées  " como te chama ? "
- la Viande ! mais biensur, comment Francois a-t'il pu oublier de vous parler de la viande argentine?  On a testé notre premier resto, avec une escalope, ou plutot 2, dans l'assiette de Francois, et rien que 2 énormes steacks dans la mienne. Délicieux, mais qu'est ce que c'est copieux!  Et bien sur, le tout accompagné d'un bon  verre de vin rouge argentin. Et puis, ça sent la viande grillée partout, dans toutes les rues, dès que l'on sort vers l'heure du repas.
- et l'heure du repas, parlons-en ... ici on ne soupe pas avant 22-23h. Et  si on compte qu'on est pas encore totalement remis du décalage horaire, - 5h , ça veut dire qu'il est déjà 3h du matin, heure belge,quand on passe à table. C'est vous dire comme on crève la dalle dès 20h!

L'heure du repas approchant, la suite de nos aventures au prochain épisode.