vendredi 21 octobre 2011

Salta - Cachi - Quebrada de Humahuaca

du 17 au 22 octobre 2011

version féminine
Nous sommes donc bien arrivés à Salta. Charmante ville du Nord Ouest avec sa belle place du 9 de Julio, comme il y en a une dans toutes les villes et villages. Celle-ci nous a particulierement plu avec ses nombreux arbres, dont ceux tout en fleurs mauves (patience, les photos vont suivre) et ses orangers.

Nous avons loué une voiture pour 24h, avec Gaëtan et Marie-Anne, un couple de Francais que nous avions rencontrés aux chutes d'Iguazu.  Nous sommes partis jusqu'a Cachi  "qui a du cachet ! ", ou nous avons passé la nuit au camping municipal. La route, 150km de montagnes, en passant a 3300m d'altitude, est magnifique. Après la montée, on arrive sur un haut plateau, avec la Recta TinTin, un route toute droite pendant 14km selon le routard, 18km selon le Geo Guide et 11km selon le compteur de la voiture, on traverse la reserve naturelle des Cactus, qui s'étendent a perte de vue. C'est grandiose. On arrive finalement dans le très joli village de Cachi, perché à  2200m d'altitude. Malgre le grand soleil et ciel bleu de la journée, le soir tombe, et ça caille. Le lendemain, route retour, on a rencontré tous les temps. Après le grand soleil de la veille, le ciel est tout couvert au reveil, quelques gouttes de pluie puis la drache, les grelons et la neige en arrivant a 3000m. De retour a Salta, on retrouve le soleil.

On reprend ensuite le bus, direction le nord et la Quebrada de Humahuaca, on reste au delà des 2000m. C'est tout simplement magnifique. On s'arrête a Purmamarca, un tout petit village d'un millier d'habitants, où se trouve la montagne aux 7 couleurs. C'est superbe. les qualificatifs nous manquent pour décrire ce que l'on voit. On dit au revoir a Gaëtan et Marie-Anne pour continuer nos routes chacun de notre côté.
On poursuit vers Tilcara, petite escale pour visiter le musée archéologique qui était recommandé dans notre routard, mais qui ne vaut pas forcement le détour...

On est arrivé finalement hier soir à Humahuaca, à 48h des élections presidentielles. Les affiches sont maintenant belles et bien présentes. On arrive dans une ville en fête. A chaque coin de rue on trouve un podium avec des musiciens, des partisans de chaque parti brandissant leurs couleurs politiques.Il y a des manifestations un peu partout. C'est la dernière nuit de propagande, un fameux bordel. Durant les 48h précédent les élections,  les manifestations ne sont plus autorisées. 

Aujourd'hui, nous sommes allés dans un petit village du bout du monde, comme décrit dans le routard, Iruya. En effet, apres 3h de bus collectivo dans la montagne, en passant par un col à 4000m, on arrive dans la vallée et on trouve un tout petit village a 2200m.  Encore et toujours, les paysages sont époustouflants.
Promis, on va mettre des photos.
NB: Julio Saavedra (calle salta 277) facilite la vie des touristes et nous a bien aidé, on le recommande si vous passez par là.

Version masculine 
Pas grand chose à rajouter ! Les familiers de l'Amérique latine parmi vous comprendront qu'aucune photo ne pourra refléter nos sentiments face à cette explosion de couleurs, ces paysages féériques, ces panoramas à couper le souffle... mais oui, on va essayer de se pencher un peu sur l'ajout de photos, dès qu'on prendra un peu plus de temps pour s'y consacrer...
Nous avons manifestement choisi la bonne période pour ce voyage, car c'est la basse saison pour les argentins, et il y a relativement peu de touristes. La plupart sont des français. Nous avons donc fait un bout de chemin avec Gaëtan et Marie-Anne, que nous espérons revoir à Bordeau en 2012 ! A Salta, Marie et Camille, autres sympathiques françaises, ont également partagé notre dormitorio. Sur un site archéologique à Tilcara, un chouette couple de retraités français nous a proposé de garder nos sacs à dos dans leur voiture, le temps de la visite... pas cool en effet de visiter des ruines avec 18kg sur soi par 25°C! Merci à vous !
Les argentins sont charmants et les nombreuses "mises en garde" reçues quant au vol, agression, etc nous semblent souvent exagérées. Nous restons bien entendu attentifs.
La seule réelle frayeur éprouvée jusqu'à présent vis à vis d'un autre être vivant, mis à part une panic-attack de Nath en voyant une grosse arraignée, fut aujourd'hui : un chien d'allure bien sympathique a failli me bouffer les mollets alors qu'on passait à côté de lui, sans aucun signe d'hostilité. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu peur d'un chien !

Demain, on reprend le bus vers le sud, direction Cafayate. On vous envoie plein de soleil... il y en a à profusion ici !

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